Une ville sportive

Une piscine publique remplit de multiples fonctions essentielles. Elle offre un accès à un loisir démocratique et familial, à une activité sportive favorisant la santé, ainsi qu'à l'apprentissage de la natation pour les jeunes Tournaisiens. Chaque école et chaque citoyen devrait avoir un accès aisé à une piscine publique en bon état et à un tarif raisonnable.

À Tournai, la situation actuelle est problématique, notamment en raison des travaux en cours à la piscine de l’Orient, accentuant ainsi le manque de lieux dédiés à l'apprentissage de la natation dans la région. Actuellement, Brunehaut ne peut plus offrir de cours de natation à ses élèves.

Il est impératif que le Hainaut Occidental (ou WaPi) dispose de davantage de piscines pour répondre à cette pénurie. Nous croyons en la nécessité d'une concertation entre les communes du WaPi pour organiser la répartition et l'amélioration de l'offre de piscines. De plus, il est crucial d'assurer des transports accessibles vers ces piscines. Nous préconisons le maintien de leur contrôle public, avec des prix d'accès abordables (inférieurs à 2€) et un entretien assuré par le secteur public, refusant les partenariats publics-privés. Notre objectif est que 100% des coûts de construction des piscines soient couverts par la Région wallonne.

Chaque école de la région doit avoir la possibilité d'offrir des cours de natation à tous ses élèves. Pour les écoles primaires communales, nous instaurons des cours hebdomadaires de natation pour tous. Nous prévoyons également d'élargir les horaires d'ouverture des piscines. Actuellement, la seule piscine ouverte à Tournai, celle de Kain, ferme ses portes à des heures relativement tôt, variant selon les saisons (18h ou 19h).

Nous investissons dans de nouveaux halls de sport afin que chacun puisse bénéficier d'une salle de sport à proximité de son domicile. Des études ont révélé que la proximité entre le lieu de résidence et les infrastructures sportives était un critère crucial pour encourager la pratique sportive, en particulier chez les femmes. Nous envisageons également la création de structures plus petites dans chacun des 29 villages, des “hotspot sportif” incluant des modules de gymnastique en plein air, micro skateparks, panneaux de basketball, … afin de fournir des espaces dédiés à la pratique d'activités sportives dans l'ensemble de la région.

Par ailleurs, il est primordial que la Ville conserve ses terrains et bâtiments plutôt que de les vendre au secteur privé soucieux essentiellement de ses intérêts particuliers. Cette approche permettrait à Tournai de maintenir la propriété de ces espaces, offrant ainsi la possibilité de les convertir en espaces verts, en logements publics, et bien sûr, en infrastructures sportives. Cette mesure contribuerait à préserver l'accès au sport pour tous, dans une perspective de démocratisation de la pratique sportive.

Enfin, nous veillons à ce que les infrastructures sportives soient accessibles et adaptées aux personnes à mobilité réduite, garantissant ainsi une inclusion maximale et l'accès équitable à ces installations pour tous les habitants.

Les clubs sportifs doivent être mis au centre de nos préoccupations lorsqu’il est question du sport à Tournai. En effet, ces clubs sont constitués de nombreux bénévoles qui consacrent énormément de temps afin de proposer aux Tournaisiens une offre sportive diverse et de qualité. C’est pourquoi, nous soutenons leur travail en promouvant les clubs sportifs, en veillant à ce qu’ils puissent fonctionner dans les meilleures conditions et en soutenant le développement des petits clubs. Pour beaucoup de clubs sportifs, il n’est pas faisable de devoir payer un loyer annuel de plusieurs milliers d’euros pour pouvoir bénéficier d’une salle de sport. Il est impératif de revoir les loyers de location de salles sportives pour soutenir les clubs sportifs.

Concrètement, nous mettons en place une politique active de promotion des clubs sportifs via les médias que la Ville a à sa disposition et nous organisons des rencontres dans les écoles entre les jeunes et les clubs au travers de démonstrations par exemple. De plus, nous mettons à disposition des clubs des locaux en ordre comme décrit dans le point précédent.

Tous les citoyens doivent avoir la possibilité d'accéder au sport, sans que des contraintes économiques ne les en éloignent. Afin de garantir un accès démocratique au sport et d'assister les personnes en difficulté financière, nous nous engageons à élargir les conditions d'attribution des chèques-sports. Ces chèques permettent une réduction sur les frais d'inscription aux clubs sportifs, et ce, pour toutes les personnes en difficulté, quel que soit leur âge, ainsi que pour les personnes en situation de handicap. Actuellement, seuls les jeunes de moins de 18 ans et les seniors peuvent en bénéficier. De plus, nous insistons sur la nécessité pour la commune de contrôler les tarifs appliqués. Par exemple, nous visons un tarif d'entrée aux piscines inférieur à 2€, contrairement aux 4€ actuellement pratiqués.

Pour de nombreux clubs sportifs, les coûts élevés des locations de salles de sport représentent un obstacle financier important. Nous nous engageons à revoir les tarifs de location des installations sportives afin de soutenir ces clubs et de limiter l'impact direct sur les frais d'inscription des participants.

Le manque de temps constitue également un obstacle majeur à la pratique du sport. Nous proposons d’introduire des heures de crédit-temps dédiées au sport pour le personnel de la ville et des intercommunales. Cette mesure permettra aux employés de consacrer trois heures par semaine à des activités sportives pendant leurs heures de travail. Les bienfaits du sport sur la santé physique et mentale du personnel contribueront à accroître leur efficacité au travail et à améliorer leur bien-être à long terme.